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Le Burkina Faso renforce la capacité des journalistes de la sous-région en santé de la reproduction et de la planification familiale

Du 10 au 12 août 2021 à Ouagadougou au Burkina Faso, l’Unité de coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO), en collaboration avec Population Council et le gouvernement du Faso, a organisé un atelier régional d’orientation des journalistes sur la santé de la reproduction et de la planification familiale.

Les quarante journalistes et blogueurs bénéficiaires, venant des pays membres du Partenariat de Ouagadougou, ont eu l’occasion de renforcer leurs connaissances dans la promotion de la santé de la reproduction et de la planification familiale.

L’atelier leur a permis de partager avec les experts et les membres de l’UCPO les avancées et défis dans ce domaine auquel font face leurs pays respectifs dans un contexte de crise sanitaire sécuritaire et humanitaire. Ils ont eu à se familiariser des  objectifs et priorités définis dans la nouvelle stratégie 2021-2030  du PO. Les organisateurs, quant à eux, ont été à la hauteur de la sensibilisation des participants sur les conséquences de la covid-19 sur les politiques et programmes de la santé de la reproduction et de la planification familiale dans la sous-région ouest-africaine.

Mme Fatou Bintou Mbow, représentante-pays du Population Council, basé au Sénégal a souligné que l’atelier, 3e du genre après ceux de Dakar en 2014 et Bamako 2017, est bien indiqué pour les bénéficiaires « qui constituent des partenaires stratégiques du mouvement du PO ».

Il constitue une activité préparatoire au Concours d’excellence en production médiatique sur la santé de la reproduction et de la planification familiale co-organisé par Population Council et l’UCPO tous les ans depuis 2014.

Le thème retenu pour l’année 2021 est : La planification familiale dans un contexte humanitaire, l’impact de la covid-19 sur les DSSR et la mobilisation de ressources locales. Les professionnels des médias « ont plus que jamais besoin d’une mise à niveau pour une meilleure connaissance des enjeux de la santé de la reproduction et de la planification familiale dans un contexte régional marqué par une crise à la fois sanitaire, sécuritaire et humanitaire », affirme Mme Fatou Bintou Mbow.

Pour sa part, le ministre burkinabé de la Santé, Dr Charlemagne Marie Ragnag Néwendé Ouadraogo, a indiqué que « réfléchir sur ces questions capitales ici au Burkina Faso, au cœur d’une zone sahélienne troublée par ce fléau, n’est pas fortuit car le Partenariat de Ouagadougou est né ici au Burkina Faso, en 2011. Depuis lors, les neuf pays membres qui le composent cheminent ensemble. Ils ont fortement amélioré l’accès des femmes, des adolescents et des jeunes à l’information et aux services de planification familiale».

Rappelant à tous que « nous avons osé ensemble. Nous avons réussi ensemble et nous entendons continuer unis sur le chemin du progrès », le ministre Dr Charlemagne Marie Ragnag Néwendé Ouadraogo a souligné que « les succès et ceux des pays frères représentés dans cette salle sont une source de motivation. Nous devons cependant faire plus et mieux au cours des prochaines années pour nous inscrire dans la nouvelle vision du Partenariat de Ouagadougou qui couvrira la période 2021-2030. Les pays membres du Partenariat de Ouagadougou devront, à la fin de cette période, enrôler quelque 13 millions de femmes nouvelles utilisatrices de la contraception moderne doublant ainsi le chiffre actuel qui est de 6,5 millions. Nous atteindrons cet objectif ». Ce nouveau défi à relever interpelle chacun et tous.

Par Kadiatou Thierno Diallo

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