Ce 12 mai à Conakry, la Coalition guinéenne pour la Cour pénale internationale (CGCPI) a lancé les activités de son centre d’assistance juridique et judiciaire des victimes de violations des droits de l’homme.
Il préside aux destinées de cette ONG dénommée Coalition guinéenne pour la Cour pénale internationale (CGCPI) depuis sa création. L’avocat Hamidou Barry fait un pas de plus dans la promotion des droits des victimes de violence en Guinée.
Ce 12 mai marque le lancement des activités du Centre d’assistance juridique et judiciaire des victimes de violations des droits de l’homme qu’il a baptisé «Maison de justice en Guinée». Il est situé au quartier Kouléwondy dans la commune de Kaloum à Conakry.
Le président de la CGCPI soutient que sans l’apport financier d’OSIWA (Open society initiative West africa) ce centre ne pouvait pas être mis en place. Selon Oumou Salamata Bah, trésorière de la CGCPI, «Maison de justice en Guinée» a pour mission d’aider à lutter contre l’impunité des atrocités passées et récentes, déployer les efforts auprès des juridictions du pays et à l’étranger.
Notamment devant la Cour de justice de la Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), pour identifier les présumés auteurs des violations des droits de l’homme, organiser des campagnes de plaidoyer pour la fin de l’impunité, informer et sensibiliser les citoyens sur l’aide juridictionnelle, accompagner les victimes à travers des avocats expérimentés devant les cours et tribunaux, organiser des communications radiophoniques sur l’aide juridictionnelle, créer une base de données de statistiques des cas de violations des droits de l’homme et vulgariser le mécanisme d’aide juridictionnelle à travers un manuel en bandes dessinées.
Le substitut du procureur général, Marcel Malick Oularé, affirme que le régime du colonel Mamadi Doumbouya est engagé à «lutter sans réserve contre l’impunité pour tous les crimes commis dans notre pays».
Maître Hamidou Barry, précise que la «Maison de justice en Guinée» n’assiste que les cas de violation des droits de l’Homme. Dans ce cadre, il est prévu de former «38 moniteurs dont 33 pour l’intérieur du pays et 5 pour Conakry».
Par Alhassane Barry