Le congrès international et exposition de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement, l’association des femmes et jeunes de (AAEA) se tiendra l’année prochaine du 18 au 22 février 2024 dans la capitale guinéenne.
La Société des eaux de Guinée (SEG) a annoncé cet événement qui va dans l’opti-que de renforcer la position internationale de la Guinée dont les retombées seront bénéfiques à l’adduction d’eau potable dans le pays. Au niveau infrastructures, l’événement va mobiliser l’ensemble des partenaires techniques et financiers, des entreprises, mais aussi des exposants et des scientifiques qui viendront en marge du forum de l’eau organiser, accompagner encore les secteurs pour permettre de mobiliser plus de ressources, mais en même temps mettre en valeur les entreprises guinéennes.
Le constat est que, jusqu’à aujourd’hui, la Guinée dispose de peu de structures ou même d’opérateurs économiques qui s’intéressent au secteur de l’eau. Avec ce congrès, il y a la nécessité d’aller vers un secteur louable, mais aussi à nous, ministères et SEG, concepteur des contrats permettant à la population d’avoir de l’eau.
De l’autre côté, le congrès va créer de l’emploi temporaire. 3 000 personnes à gérer en un mois, ce n’est pas aisé. Le côté immobilier, les hôtels, le côté culturel. Aujourd’hui la Guinée fait la promotion du Nimba, le branding Guinée. C’est l’occasion pour l’ensemble des membres des 44 pays qui vont en région de la Guinée de nous accompagner et de comprendre que ce peuple aussi a une identité.
Et l’autre aspect qu’il faut développer, c’est l’aspect culturel. Les artisans ont une opportunité aujourd’hui de fabriquer des articles. Parce que c’est pratiquement une foire de l’eau et de l’assainissement. A la différence des autres pays, la Guinée est obligé de payer sans retour d’investissement, mais pour cette fois-ci, la donne pourrait changer.
Par Le Populaire
