Après le missionnaire du président américain, Joe Biden, c’est le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, qui est arrivé à Conakry.
Trois mois après le coup de force qui a renversé le président Alpha Condé, les principaux partenaires de la Guinée et institutions internationales se relayent à Conakry pour s’informer sur la volonté des autorités à se prononcer sur un chronogramme de la Transition.
Le président du Parti du renouveau et du progrès (Prp), ne craint qu’une seule chose : après les émissaires de l’administration Joe Biden et de l’Union africaine, que de nouvelles sanctions contre la junte au pouvoir ne coupent la Guinée du reste du monde.
Si c’est le cas, « nous n’allons pas bénéficier des aides extérieures. Nous ne pourrons pas non plus bénéficier des investissements étrangers, parce qu’en aucun cas dans le monde, un régime de transition n’est égal à un régime issu d’une élection présidentielle ».
Par Léon Kolié