Dans leur « quête de paix et de réconciliation nationale », les ivoiriens et amis de la Côte d’Ivoire ont été nombreux à apprécier le geste historique du 27 juillet 2021 de l’ancien président Laurent Gbagbo, totalement acquitté par la justice internationale, et du président Alassane Ouattara se donnant l’accolade et marchant la main dans la main.
Ces deux hommes d’Etat ont montré qu’après la crise postélectorale qui a fait plus de 3 000 morts, et la sentence de la Cour pénale internationale mettant fin au procès de Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé, pour crimes contre l’humanité, l’heure de la réconciliation est arrivée.
C’est dans cette voie que s’inscrivent les activités de Mamadou Doumbia, délégué extérieur du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) en Guinée. M. Doumbia soutient que le président Ouattara a posé un acte historique qui est du genre de contribution que le pardon pourrait apporter à la réconciliation nationale en Afrique. En pardonnant, « le président Ouattara donne un bel exemple à l’Afrique».
Et s’il faut se réjouir de la libération de Laurent Gbagbo, Doumbia soutient que l’honneur revient au président Ouattara.
Par Léon Kolié
