Ils sont 300 travailleurs licenciés par la société UMS de Fady Wazni. Le 13 avril 2023, ils ont réclamé leur règlement et le droit d’être bien traités. Ils ne demandent que d’être bien traités. Le collectif des 300 travailleurs licenciés de la société UMS a exprimé sa détresse le 13 avril 2023 à Conakry.
Le collectif réclame les droits réglementaires suite à leur licenciement. Ils demandent aux autorités de la transition de bien vouloir s’impliquer afin de défendre les droits des employés nationaux dans les entreprises privées.
Bis repetita
Licencier sans règlement est en passe de devenir le jeu favori d’UMS, explique le coordinateur du Collectif des travailleurs licenciés d’UMS. En 2018, dans l’affaire Aboubacar Sidiki Mara, la société UMS avait licencié 164 employés. «Jusqu’aujourd’hui, ils ne sont pas entrés en possession de leurs règlements», révèle le coordinateur, Ousmane Diaby.
Bis repetita placent. Au moins 300 victimes de licenciement sans règlement viennent allonger la liste. Le collectif des travailleurs d’UMS prévoit de mener des actions publiques afin de mieux se faire entendre. Fondée en 2002 par Fadi Wazny, United Mining Supply (UMS) est une entreprise évoluant dans le transport et la logistique intégrée en Guinée. En 2023, UMS a changé d’identité visuelle pour devenir UMS Africa Group.
UMS se présente comme une entreprise sérieuse qui traite bien ses employés. «En tant que groupe expérimenté, solide et responsable, UMS Africa Group est un catalyseur de croissance, un créateur d’emplois et fournisseur de solutions en s’appuyant sur près de plusieurs milliers d’employés spécialisés, dont 98% de collaborateurs guinéens. Avec ses centaines d’engins et de machines et ses performances remarquables, le groupe suscite la confiance de ses clients, partenaires et parties prenantes».
Avec son expérience solide de plus de vingt ans dans le transport routier, l’importation et la distribution de carburant (…), UMS est fort de son ancrage local, dit la publicité.
Par Alpha Abdoulaye Diallo