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Rentrée judiciaire 2024-2025 : le Premier ministre Bah Oury loue le courage et l’intégrité des avocats

Les cours et tribunaux ont repris leurs audiences le 15 octobre 2024. Mais la cérémonie de clôture de la session de formation des avocats organisée du 12 au 15 novembre est l’événement majeur qui consacre l’audience solennelle et publique de la rentrée judiciaire 2024-2025 du Barreau de Guinée. Une occasion que saisit le Premier ministre en exercice. Bah Oury, qui est au service de la justice et du droit, loue le courage et l’intégrité dont font preuve les avocats face aux abus et aux pressions.

La cérémonie de clôture de la session de formation des avocats, qui s’est déroulée du 12 au 15 novembre 2024, a été présidée ce vendredi par le Premier ministre Bah Oury.

Il a profité de l’occasion pour  louer le courage et l’intégrité dont font preuve les avocats face aux abus et aux pressions de toutes sortes dans l’exercice de leur métier. La cérémonie se présente comme le principal événement marquant la rentrée solennelle 2024-2025 des membres du Barreau de Guinée.

«C’est un moment à la fois symbolique que fondamentale pour la profession d’avocat et pour l’État de droit dans notre pays,affirme d’entrée Bah Oury. La rentrée solennelle des avocats est plus qu’un rituel surtout dans un contexte de refondation de l’État. Il est le témoignage de l’importance de la justice dans la construction d’une société démocratique équitable et respectueuse des droits humains. Ce moment nous rappelle que la justice n’est pas seulement une institution. Elle est la boussole de la transition comme l’a dit Monsieur le Président de la République, le général d’armée, Mamadi Doumbouya. Elle est donc un pilier vivant porté par des hommes et des femmes dévoués qui chaque jour œuvrent à défendre les libertés, à protéger les droits et à garantir l’équité. Je veux parler des avocats et de tous les professionnels de la justice.»

Le Premier ministre Bah cite «l’article 12 de la Charte de la transition» qui «dispose le droit à l’assistance d’un avocat dès les premières heures de l’interprétation et de la détention» pour souligner « que la fonction d’avocat dépasse la simple prestation de service public».

Pour M. Bah, ces hommes en robe sont «les défenseurs des sans voix, les protecteurs des opprimés, les artisans de la justice sociale et les sentinelles de l’esprit des lois».

Il ajoute : «Vous êtes aussi un pont essentiel entre les citoyens et les institutions et un vecteur de confiance dans notre système judiciaire comme cela s’est révélé tout au long du procès historique du massacre du 28 septembre 2009.»

Partenariat

Avant le discours du Premier ministre Bah, le premier président de la Cour suprême, le magistrat Fodé Bangoura est celui qui note qu’ «en tant que magistrat, nous voyons dans le Barreau un partenaire essentiel pour garantir une justice impartiale et une protection efficace des droits et libertés.»

Sécurité

 La rentrée du  Barreau de Guinée est placée cette année sous le thème « Le droit comme instrument de sécurité des personnes et de développement des entreprises ».

Dans ce sens, le bâtonnier de l’Ordre national des avocats de Guinée, Me Mohamed Souaré Diop, indique que le Barreau «est un acteur majeur du fonctionnement du service public de la justice, ardent défenseur des droits humains, des libertés et de la légalité. A ce titre, il est au centre des activités juridiques et judiciaires, tant en conseil qu’en défense. Ainsi, à notre manière, le barreau constitue le bataillon de protection des libertés fondamentales.»

Liberté publique

Dans un contexte général marqué par des enlèvements, des arrestations arbitraires, le bâtonnier souligne  que «le respect des libertés publiques est un élément essentiel de l’ordre public. Pour ceux qui ne le savent pas encore, pour ceux qui le savent mais qui font fi malgré tout, il n’y a pas d’ordre public là où il n’y a pas de sécurité juridique. Il n’y a pas d’ordre public non plus là où le citoyen peut être arrêté arbitrairement ou séquestré en dehors du cadre prévu par la législation pénale.»

Par Racine Dieng

 

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