Dans cette interview, le Professeur Diallo évoque les enjeux liés à la tenue d’un congrès, la nécessité d’une réconciliation interne et les perspectives de dialogue pour l’unité au sein de son parti.
Bonjour, Professeur. Les résultats de l’évaluation des partis politiques par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation révèlent que l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée) figure parmi les 24 partis mis sous réserve. Quelle est votre réaction ?
Professeur Lamarana-Petty Diallo : Nous nous réjouissons des résultats du MATD. Pour nous, la décision de mise sous réserve, malgré les critiques de certains, est salutaire. Elle évite la suspension du parti. J’y perçois personnellement une forme d’indulgence de la part du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. C’est l’une des opportunités qui nous soient offertes.
Votre parti est autorisé à poursuivre ses activités politiques, sous réserve de tenir son congrès dans 45 jours. Que comptez-vous faire ?
Savez-vous pourquoi votre formation politique n’a pas été certifiée comme d’autres ? Qu’est-ce qui a manqué, selon vous ?
Comment comptez-vous organiser le congrès de l’UFDG alors qu’il existe deux factions au sein du parti ?
Pourquoi ?
Ne craignez-vous pas une dissolution de votre parti si l’incompréhension persiste entre les responsables ?
Aujourd’hui, peut-on s’attendre à une réconciliation entre le camp de Cellou Dalein et celui d’Ousmane Gaoual ?
Un mot pour clore cette interview ?
Je vous remercie.
Interview réalisée par Malal Diallo