Suite à la publication de la Charte de la transition accordant seulement 15 places aux représentants des partis politiques devant siéger au sein du Comité national de transition (CNT), le président de l’Union guinéenne pour la démocratie et le développement (UGDD) , Pépé Francis Haba , affirme que « les politiques censés diriger la destinée de notre pays sont presque négligés ».
Haba trouve « paradoxal que sur 81 membres devant légiférer sur les questions de constitution et des lois organiques pour la vie de la nation et l’organisation des scrutins », les politiques n’aient eu droit qu’à seulement quinze représentants. Il recommande aux nouvelles autorités et ceux qui les conseillent d’examiner la composition du CNT « afin de rendre aux partis politiques la place qu’ils méritent ».
En attendant, le leader de l’UGDD se demande ce que cela « cache-t-il » ou bien s’il s’agit d’« une erreur ou une volonté manifeste de fragiliser (les formations) politiques ». Haba précise que son « soutien au président de la transition et son équipe reste infaillible pour la réussite du processus de retour à l’ordre constitutionnel », mais, insiste le leader politique, « cette transition doit permettre l’élaboration d’une constitution et de lois dans l’intérêt de chacun et de tous ».
Parce que, selon son entendement, « la transition démocratique est un processus politique caractérisé par le passage progressif d’un régime dictatorial à une démocratie. Cette dernière ne trouve son essence qu’à partir du moment où des élections sont organisées et conduisent à la mise en place d’institutions légitimes ».
Qui dit mieux ?
Par Léon Kolié