Ah, l’Afrique ! Terre de soleils couchants, de misère rampante et de hyènes à cravate. Ces prédateurs en costumes, ces vampires de la République, qui sucent le sang de leur propre peuple. Ils rôdent dans les couloirs du pouvoir, les yeux rivés sur nos maigres ressources, prêts à bondir sur la moindre occasion de remplir leurs coffres-forts déjà débordants.
Ils psalmodient des discours sur le développement, le progrès et la justice sociale, mais leurs actes empestent la corruption et la trahison. Ils détournent les fonds publics, ces fonds visent à construire des écoles, des hôpitaux et des routes, et les enfouissent dans des paradis fiscaux, loin des regards indiscrets.
Pendant ce temps, le peuple se débat dans la pauvreté, les enfants meurent de maladies évitables et les routes se transforment en champs de ruines. Mais qu’importe ! Les hyènes à cravate, elles, festoient dans des palais dorés, entourées de leurs courtisans, leurs larves de pouvoir. Elles se gavent de festins somptueux et de vins fins, tandis que nous, le peuple, nous contentons de miettes rances.
Elles se croient invincibles, protégées par leur impunité, leur népotisme et leur corruption. Mais elles se trompent lourdement. Un jour, le peuple se lèvera, et les hyènes à cravate devront rendre des comptes. Nous ne tolérons plus que ces charognards pillent notre pays.
Nous exigeons justice, équité et dignité. Nous voulons un avenir meilleur pour nos enfants, un avenir où les hyènes à cravate ne seront plus qu’un cauchemar lointain. Et si ces messieurs ne sont pas contents, ils peuvent toujours aller se faire cuire un œuf !
Par Oumar Kateb Yacine,
analyste-consultant géopolitique
