Plusieurs voix se font entendre tant chez les acteurs de la société civile, de défense des droits de l’homme que des partis politiques, pour déplorer la mort de M’Mah Sylla en Tunisie, victime de viol dans une clinique médicale de Conakry.
Le président de l’Union démocratique pour le renouveau et le progrès (Udrp) et membre de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (Anad), déplore le fait que certains «médecins ne respectent pas le serment d’Hippocrate ». Dr Edouard Zoutomou Kpoghomou affirme que « les auteurs de ce crime odieux doivent être sévèrement punis à la hauteur de la forfaiture ». Il rappelle que chaque corps de métier est régi par « l’éthique et de la déontologie ». Il souhaite que « les auteurs de ce crime odieux (soient) punis à la hauteur de la forfaiture ».
« Il faudrait que ces médecins qui se sont livrés à ce jeu inhumain, doivent servir d’exemple », soutient le leader de l’UDRP. Le corps de M’Mah Sylla a été inhumé, mercredi 24 novembre 2021, à Enta, commune de Matoto à Conakry, où elle habitait.
La défunte a été violée par trois médecins. L’un est en fuite, les deux autres attendent leur procès à la Maison centrale de Coronthie, le plus grand centre de détention correctionnelle de Conakry.
Par Léon Kolié