« Aduna gassata, aduna ko weli maa mettiwoo luttata. Mo wuurii anndaaka si o maayii o hattataake’’. Innâ Lillâhi Wa Inna Ilayhi Râji’un.
S’il y’a un qui mérite ce qualificatif du langage populaire peul « Gorko suusay » c’est bien Elhadj Biro Diallo qui vient de répondre à l’appel d’Allah, son créateur, notre créateur.
Ce monsieur qui a marqué de façon indélébile l’histoire politique et de l’administration publique guinéennes à la chance de traverser plusieurs générations et l’essentiel des régimes politiques guinéens.
Tout au long de sa riche et longue carrière, il a été droit dans sa botte, téméraire, tenace, rigoureux, intègre et désintéressé aux choses matérielles. Il était réputé d’après ceux qui l’ont côtoyé à ne pas se laisser rabaisser, se laisser marcher dessus.
Durant sa vie, il a eu à faire des choix que certains ont partagé et d’autres que certains n’ont pas partagé certes; mais, il a toujours assumé ses choix avec vigueur, conviction et une ténacité inébranlable. M. Biro était tout sauf ‘’un homme de type chat ou caméléon’’.
Quand il n’était pas d’accord, en homme libre, il savait dire NON.
La légende raconte que même le dictateur et responsable suprême de la révolution, feu Ahmed Sékou Touré l’avait appris à ses dépens.
Suite à sa disparition, j’adresse mes condoléances les plus attristées au peuple de Guinée, à sa famille biologique et aux nombreux parents et amis endeuillés.
Que l’âme de l’illustre défunt repose en paix. Amine
Sow Boubacar, Switzerland