Avec la démarche que souhaite la présidente du Coomisgui, Aminata Diallo, c’est d’incarner la femme modèle avec des visions, avoir une représentation purement réaliste, de l’éducation, de l’édification et de l’émancipation des jeunes filles. Leur donner toutes les chances d’exprimer leur talent, dévoiler leur intelligence et de prouver leur performance.
A travers ces différents challenges, le comité Miss Guinée impulse des nouvelles voix, imprimer des styles nouveaux et des univers propres aux candidates, qui définissent leur environnement à des termes nouveaux dans lesquelles elles peuvent se raconter pour qu’elles se donnent une identité et des perspectives nouvelles pour chaque candidate.
Miss Guinée est aussi lieu d’accession au mieux-être, du bien-être social. Où on peut arriver à être quelqu’un, devenir quelqu’un. Incarner quelque chose. Déconstruire l’imaginaire du deuxième sexe comme le rappelle la romancière Simon de Beauvoir, penser à celles qui leur ont succédé, avoir une conception de la compétition. Des projets qui leur questionnent, des imaginaires qui leur tiennent à cœur, compter pour les autres, se construire, représenter son pays à l’international.
Le comité met l’accent sur la réputation des jeunes filles, l’épique n’a pas besoin des jeunes filles téléguidées, mais plutôt des jeunes filles intègres, visionnaires et dotées d’une indépendance économique et sociopolitique prête à se battre pour se souffrir, et non à profiter avec des parrains tapis dans l’ombre.
Par Tidiane Diallo