S’adresser à l’Assemblée générale des Nations Unies est un droit pour chaque représentant d’un Etat membre et une belle occasion de présenter au monde entier l’état des lieux de la gouvernance locale, d’évoquer les sujets qui affligent l’humanité comme la guerre et la violence sous toutes ses formes et de proposer des solutions à la crise climatique et la pression migratoire.
Pour le nôtre, il lui est possible d’évaluer les lacunes et proposer une meilleure compréhension de ce qu’il faut ou reste à faire pour garantir que les partenaires de la Guinée restent dans la bonne voie pour remplir les engagements qu’ils ont pris dans le sens de la promotion des droits de l’homme et du citoyen et le soutien au développement du pays. Son discours pourrait être celui de mettre en relief la transition née du coup d’Etat du 5 septembre 2021 contre le 3e mandat d’Alpha Condé.
Ou encore la visibilité du régime du CNRD et l’action posée par les coalitions politiques et les faitières de la société civile qui ont pris part de près ou de loin à la formulation de l’accord-cadre conclu entre le gouvernement et la Cédéao en 2022 en termes de chronogramme et d’appui à la transition politique.
Son adresse devrait faire cas de la médiation de la Cédéao tout en justifiant le retard accusé dans le démarrage du Programme de recensement administratif à vocation d’état civil et la mobilisation des 600 millions de dollars condition sine qua non de la mise en œuvre des 10 points du chrono-conformément à la promesse du Colonel de rendre le pouvoir après 24 mois, à compter du 1er janvier 2023. J’ai dit.
Par Alpha Abdoulaye Diallo in Le Populaire du lundi 18 septembre 20223