Un sommet de la Cédéao se tiendra le 9 juillet 2023 en Guinée-Bissau. Au menu, la situation en Guinée, au Mali et au Burkina Faso. Deux pays où les putschistes se font prier pour organiser les élections «devant marquer le retour à l’ordre constitutionnel».
Aux dires du président ivoirien Alassane Ouattara, «la tenue des élections dans les délais proposés est souhaitée afin que ces pays disposent de régimes et de dirigeants démocratiquement élus ». Ces propos, rapportés par la presse, font l’objet de commentaires en Guinée. Et pour cause ? Le dirigeant ivoirien en est à son troisième mandat à la tête de son pays. De ce fait, il n’est pas bien placé pour donner des leçons à un régime comme celui du colonel Mamadi Doumbouya légitimé pour avoir balayé un régime issu du 3e mandat.
En plus, sauf s’il se met sur la voie de la Cédéao, M.Ouattara ne peut mettre la pression sur le régime de Conakry qui a obtenu un chronogramme consensuel de retour à l’ordre constitutionnel courant 2025.
Par Le Populaire