Désespéré et seul face au juge, l’accusé Oyé Lamah Guilavogui a déclaré au président de la CRIEF (Cour de répression des infractions économiques et financières) qu’il «doute de l’impartialité de la cour».
Ses avocats s’étant retirés du procès pour protester contre la manière dont le procès est mené, M. Guilavogui a dit au président de la CRIEF Noël Kolomou qu’il s’en remet à «la justice divine» désormais.
Poursuivi en sa qualité de ministre des Postes, des télécoms et des nouvelles technologies de l’information dans l’affaire des 50 millions de dollars destinés à la relance de la Sotelgui sous le régime Alpha Condé, l’accusé nie toute responsabilité dans les prétendus faits «détournement de deniers publics, enrichissement illicite et corruption, blanchiment de capitaux».