«Depuis plus de trois mois, nous sommes séquestrés à la maison centrale de Conakry avec un bâillonnement de nos droits les plus élémentaires. Nous sommes privés de soins adéquats et notre droit à un procès juste et équitable est bafoué». C’est qu’écrivent depuis la prison, vendredi 28 octobre 2022, Oumar Sylla alias Foniké Manguè, coordinateur national du Fndc (Front national pour la défense de la constitution) et Ibrahima Diallo, son responsable des opérations pour informer «l’opinion nationale et internationale ainsi que les organisations des droits de l’homme» qu’ils vont entrer en grève de la faim «à partir du lundi 7 novembre 2022 (…) pour protester contre (leur) détention illégale et exiger (leur) droit à un procès».
Par Le Populaire