En me penchant sur les enseignements que l’on peut tirer en termes de perspective d’un accord sur la durée de transition de 24 mois convenu le 21 octobre 2022 entre les autorités guinéennes et la Commission technique de la Cédéao, je peux écrire que la transition démocratique est en marche vers la terre promise.
Désormais, la seule condition que j’attends de voir les parties prenantes remplir n’est pas celle de son application, mais l’acceptation de la fixation du mois de départ de ce nouveau chronogramme à janvier 2023 en lieu et place d’octobre 2021 mois durant lequel le président de la transition a été investi sous le régime juridique de la Charte de la transition publiée le 27 septembre 2021. Ou à janvier 2022 tel que l’exigeaient certains gros bonnets de la Cédéao et quelques représentants de pays partenaires-clés de la Guinée, ainsi que d’éminents acteurs du mouvement sociopolitique œuvrant pour le retour à l’ordre constitutionnel et démocratique dans un délai raisonnable.
Je note que le communiqué publié par la Cédéao ne précise toutefois pas la date du début de cette période de transition dans aucune de ses lignes. Je suis convaincu que le prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao lever toute équivoque quant à cette histoire de mois ou d’année de départ.
Personnellement, je souhaite que la transition reparte sur les chapeaux de roue, sans connaître un seul rebondissement qui viendrait compliquer la tâche ou discréditer davantage la Cédéao.
J’ai dit.
Par Alpha Abdoulaye Diallo
(in Le Populaire du lundi 24 octobre 2022)