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L’Ougandais Alam Group s’offre 17 500 hectares cultivables à Faranah

Ce jeudi 31 mars à l’hôtel Kaloum, pendant que le Rpg Arc-en-ciel investissait son nouveau leader politique, Kassory Fofana, dans ses fonctions de président provisoire, il se tenait dans un autre compartiment du réceptif hôtelier une table ronde sur comment « stimuler l’investissement privé domestique dans l’agro-business en Guinée».

Le ministre de l’Agriculture et de l’élevage Mamoudou Nagnalen Barry et les experts de son département ont fait une présentation des avantages d’un investissement dans le secteur agricole devant plusieurs ministres, dont celui de l’Urbanisme, de l’habitat et de l’aménagement du territoire, porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo. Et des hommes d’affaires, comme le président de la Chambre de commerce, Mamadou Baldé plus connu sous le nom de Baldé Royal Moto, le président de la Chambre d’agriculture Mamadou Bobo Diallo et les quatre éminents membres de la Confédération générale des entreprises de Guinée (CGE-Gui). Une nouvelle faîtière patronale dont la présidence provisoire est confiée à Ansoumane Kaba Guiter, les relations extérieures à Kerfalla Camara KPC, la communication à Ismaël Keïta et la gouvernance à Mohamed Habib Hann.

L’essentiel de cette fameuse table ronde était axé sur la signature d’un contrat de bail emphytéotique de 40 ans portant sur une superficie de 17 500 hectares dans la région de Faranah entre les ministres de l’Agriculture et de l’Habitat, pour la République de Guinée et la multinationale Alam Group.

Cette entreprise est basée en Ouganda, en Afrique de l’Est. Elle a des filiales au Kenya et au Rwanda. Alam évolue dans «la fabrication d’acier, la transformation de l’aluminium, les outils agricoles, les chaussures, la fabrication de sucre, la production d’électricité, la floriculture, le développement et la gestion immobilière, les motels touristiques et la fabrication de gaz de pétrole liquéfié.»

A cette table ronde, il a aussi été question de privilégier les investissements dans les productions locales encouragées par la réforme du foncier et de la fiscalité..

Par Gordio Kane

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