Le point cité en première position sur la liste revendicative des onze exigences présentée dans le préavis de grève du SNAESURS (Syndicat national autonome de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique) est celui relatif à la «signature sans délai du statut particulier et des textes d’applications, du cadre unique de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation».
L’essentiel des points
Pour l’essentiel, il s’agit de l’engagement à la Fonction publique des contractuels des IES (Institutions d’enseignement supérieur et des centres de recherches). Le respect de l’autonomie des Institutions d’enseignement supérieur et des Centres de recherche, conformément aux dispositions du décret du 3 avril 2013. L’inscription et la réinscription des étudiants par les IES. Le reversement aux IES des frais d’inscription de l’année 2022-2023 en cours et la levée de la suspension des formations payantes dans les IES publiques, conformément à l’arrêté du 29 novembre 2022. L’orientation des bacheliers dans les départements de langue anglaise, sociologie et lettres de l’université de Labé. La régularisation des engagés de 2005 à 2015. Le financement des voyages d’études. La promotion aux grades académiques. Le déblocage des frais de soutenance des mastérants et doctorants. Le paiement des subventions à temps. L’immatriculation des contractuels.
L’ultimatum lancé
Le syndicat « tient à la satisfaction effective de tous (ces onze) points (…) avant le lundi 17 juillet 2023. Faute de quoi, il se réserve le droit de déclencher une grève générale et illimitée», (voir facsimilé) souligne le Snaesurs en guise de conclusion à son préavis signé le 6 juillet 2023 par un membre et son Secrétaire général Lansana Yansané.
La balle est donc dans le camp du gouvernement et, plus spécifiquement, de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’innovation, Dr Diaka Sidibé.