Le chef-lieu breton, Rennes, s’apprête à devenir l’épicentre d’un élan de générosité africain. L’association Musikad’art est l’instigatrice d’un Grand Dîner de Gala Caritatif organisé le samedi 15 novembre 2025 à la prestigieuse adresse du 11 Avenue André Mussat 35000 Rennes.
La soirée est placée sous le signe de l’élégance et du cœur. Le Grand Dîner de Gala ouvre ses portes dès 18h00 et se conclut, en vertu du règlement intérieur de la structure locative, à 1h00 du matin.
Ce dîner de prestige est orchestré au profit de l’ONG Moustapha Diaby, baptisée en hommage au fils regretté de Mme Diaby Kadiatou Ditinn Diallo, elle-même ex-première dauphine de Miss Guinée 1987. Ce jeune homme a été fauché en fleur de l’âge, transformant la douleur du deuil en un projet humanitaire de grande ampleur : la construction d’un orphelinat dans la préfecture de Coyah, en Basse Guinée.
La rencontre s’annonce comme un moment privilégié de partage, de solidarité et de convivialité exquise, articulé autour de mets raffinés, d’ambiances animées et de surprises ponctuées par d’émouvantes anecdotes.
Modalités de participation
Afin d’assurer le bon déroulement de cet événement d’exception, le comité d’organisation requiert des convives une pré-réservation en ligne de 20 euros avant le jour J. À défaut de réservation préalable, la participation s’élèvera à 25 Euros le soir du gala.
« J’exhorte toutes les personnes désireuses de prendre part à cette soirée d’exception à procéder sans délai à leur réservation, afin de prévenir tout désagrément logistique, » a insisté la présidente de l’association Musikad’art, Mme Diaby Kadiatou Ditinn Diallo.


L’impératif de Coyah
Le choix de Coyah n’est pas fortuit. Située à seulement 41 kilomètres de la capitale guinéenne, cette ville est confrontée à une précarité alarmante. L’association déplore la prolifération de femmes et d’enfants vulnérables qui se trouvent contraints de dormir à la belle étoile, selon les termes de Mme Dia-by. L’objectif est limpide : offrir à ces personnes un abri pérenne afin qu’elles puissent échapper aux intempéries et bénéficier d’un couchage décent.
La principale organisatrice rappelle avec véhémence que ces enfants des rues survivent dans des conditions d’indignité crasse, oscillant entre mendicité, travaux pénibles, exposition aux violences, aux drogues, à l’exploitation, à la pédophilie, au trafic et aux viols. Elle déplore, à leurs côtés, le combat de survie mené par des femmes, souvent mères, confrontées à la pauvreté et à ses corollaires violents.
Face à l’insuffisance humanitaire
Kadiatou Ditinn Diallo fustige par ailleurs le caractère souvent dérisoire des résultats de nombreux projets humanitaires, qui peinent à apporter des solutions pérennes. C’est pour rompre ce cycle d’échec que l’association a conçu le « Projet Pépinière femmes et enfants vulnérables de Coyah ». Le projet, porté par la Fondation Moustapha Diaby et soutenu par Musikad’art, est envisagé dans une perspective de durabilité et d’innovation.
Il se matérialisera par l’érection d’un centre d’accueil qui devra garantir la protection et la sécurité pour les enfants et les femmes. L’éducation et la formation professionnelle pour bâtir un avenir solide et autonome. Ainsi que l’insertion économique et l’autonomie comme levier pour sortir de la précarité.
La phase initiale, comprenant l’acquisition du terrain, l’étude et la planification, est déjà financée et complétée. La Fondation prévoit d’entamer très prochainement la deuxième phase, qui est dédiée à la construction effective du centre et à l’implémentation des activités éducatives, sociales et économiques.
Par la voix de sa présidente, l’ONG Moustapha Diaby exprime d’ores et déjà sa gratitude anticipée envers les bienfaiteurs qui permettront à ces femmes et enfants de recouvrer la dignité, d’accéder à l’apprentissage d’un métier, à l’émancipation, aux soins, à l’éducation, à un accompagnement humain, et de contribuer à un modèle local et reproductible de développement durable. Elle réaffirme sa conviction inébranlable qu’il est possible, collectivement, de restaurer l’espoir chez les plus démunis.
Par Tidiane Diallo