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Quand le droit du travail remet les pendules à l’heure

Le Tribunal du travail a tranché avec fermeté dans l’affaire opposant Elhadj Mamoudou Condé à la SOFIG-SA. Dans son jugement rendu le 17 avril 2025, la juridiction a jugé le licenciement de l’ex-employé comme injustifié, sans cause réelle ni sérieuse. Le verdict est lourd de conséquences pour l’entreprise : plus d’1 milliard 600 millions GNF à verser à Condé, en diverses indemnités, primes et dommages-intérêts.

La prime d’ancienneté à elle seule frôle le milliard, soulignant une longue carrière écourtée de manière brutale et irrégulière. Le tribunal ne s’est pas arrêté là. Il a exigé l’exécution provisoire d’un quart du montant, soit plus de 415 millions GNF, assortie d’une astreinte journalière de 5 millions en cas de retard. Un signal fort pour les employeurs peu scrupuleux.

Ce jugement rappelle que le respect des droits des travailleurs ne saurait être relégué au second plan. Il confirme aussi que la justice sociale, même lente, finit toujours par rattraper ceux qui en font peu de cas.

Par Racine Dieng 

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