Dans ces terres d’Afrique, où le soleil se lève chaque jour,
Des vautours rôdent, aux yeux cruels et noirs,
Ils pillent, ils volent, sans vergogne ni peur
Les biens de la nation, notre précieux trésor.
Les fonds publics, destinés à bâtir, à éduquer,
Sont détournés, cachés dans des coffres obscurs,
Tandis que le peuple souffre, sans rien pouvoir faire,
Privé d’écoles, d’hôpitaux, de routes sûres.
L’impunité est leur bouclier, leur forteresse imprenable,
Le népotisme, leur passeport pour les richesses,
Ils se goinfrent, s’enrichissent, insouciants du peuple,
Pendant que les enfants meurent, privés de messes.
Les routes sont des pistes, les hôpitaux des ruines,
Les écoles, des taudis où l’on apprend à peine,
Tandis que les bandits à col blanc, ces affreux tyrans,
Envoient leurs biens à l’étranger, loin de nos plaines.
Ils vivent dans le luxe, loin de nos misères,
Dans des palais dorés, entourés de leurs sbires,
Pendant que nous, le peuple, souffrons et nous meurtrissons
Privés de notre avenir, de nos illusions.
Mais nous ne nous laisserons pas faire, nous allons nous lever,
Pour dire non à cette injustice, à cette misère,
Nous réclamerons nos droits, nous exigeons la justice,
Pour que nos enfants puissent enfin vivre libres.
Ensemble, unis, nous vaincrons cette corruption,
Et bâtirons un pays où règnent la paix et l’équité.
Par Oumar Yacine Bah