Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation dans le gouvernement Mohamed Béavogui du 26 octobre 2021, puis celui de Dr Bernard Goumou depuis 20 août 2022, Dre Diaka Sidibé affiche un bilan élogieux.
Samedi 12 novembre 2022 à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, la ministre et son équipe ont présenté les résultats de son bilan dans la qualification de l’enseignement supérieur guinéen à travers la vision du président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya.
Points saillants du bilan
Au tableau de Dre Diaka Sidibé, on note les points clés suivants: «la digitalisation du système par la mise en place gestationnelle du travail dans les institutions de notre pays. Le déploiement et la mise en place d’un programme pilote d’étudiants entrepreneurs de politique d’alternance et de stage. La valorisation de la recherche et de l’innovation par l’élaboration d’une politique nationale de la recherche et de l’innovation. Le financement de la formation des formateurs comme levier de qualification du système éducatif. La poursuite et la réhabilitation de la construction des universités dans les institutions d’enseignement supérieur de notre pays».
Aussi, des réformes majeures et extrêmement ambitieuses sont enregistrées au niveau des programmes de l’enseignement pour une meilleure adéquation avec le marché du travail. La ministre Sidibé affirme que l’ambition est de bâtir un système éducatif fort mettant à profit les pratiques innovantes et créatives afin de favoriser l’insertion socioprofessionnelle des étudiants de notre pays.
Sans commentaire
Son conseiller spécial, Pr Mamadou Saliou Diallo, énumère les acquis sous le ministère de Dre Sidibé qu’il ajoute au bilan élogieux. Ce sont: « la mise à disposition des bus pour les étudiants appelés Univbus, la revalorisation historique des bourses d’entretien des étudiant, le lancement du projet de mise en place des Espaces numériques de travail dans les institutions d’enseignement supérieur. L’opérationnalisation de l’Inspection générale de l’enseignement supérieur par la mise à disposition de ressources, la priorisation du secteur de l’éducation conformément aux engagements du gouvernement lors du sommet de I’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) en septembre 2022, la prise en compte des projets pendant la budgétisation de la LFI 2023, l’accroissement des seuils de rémunération des enseignants-chercheurs et chercheurs, la poursuite de la mise en œuvre des réformes institutionnelles et la vulgarisation des textes et manuels de procédures, l’augmentation du budget du département ministériel».
Ce sont là des points saillants du bilan de la ministre Sidibé qui se passent de tout commentaire.
Par Alpha Kéïta, in Le Populaire du lundi 14 novembre 2022