Le ministre Ousmane Gaoual Diallo a manifesté, vendredi 21 mars 2025, un soutien indéfectible à Mamadi Doumbouya en vue de sa candidature à la présidence de la République.
Lors d’une conférence de presse qu’il a animée le même jour à Conakry, le ministre a déployé tous ses efforts pour clarifier ses ambitions au sein du paysage politique guinéen. Bien qu’il affiche sa volonté de prétendre à la présidence de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) , il n’hésite pas à préciser qu’il ne se présentera pas à l’élection présidentielle.
Interrogé sur ses intentions futures, il se montre formel : « Non, je l’avais dit. Je ne serai ni candidat indépendant, ni par un parti politique. Moi, mon candidat, c’est Mamadi Doumbouya. Et là-dessus, on est clair. »
Cette déclaration témoigne de son soutien inébranlable envers le chef de la transition, le général Doumbouya, et souligne son engagement à promouvoir une candidature de ce dernier aux prochaines élections.
Ousmane Gaoual Diallo défend le bilan du président de la transition comme étant largement positif, soutenu par une base populaire solide. Il exprime l’espoir que le général Doumbouya prenne en compte les aspirations qu’il défend et qu’il incarne les espoirs de nombreux Guinéens : «J’espère que le chef de l’État entendra notre voix et qu’il va porter les couleurs de cette prochaine campagne. »
Le ministre évoque également les avancées réalisées par le gouvernement depuis le 5 septembre 2021, soulignant que « la grande majorité des Guinéens sont très contents des actions de la refondation ». Bien qu’il admette l’existence de critiques à l’égard des réformes en cours, il considère que celles-ci demeurent minoritaires par rapport à l’adhésion générale de la population.
Cette prise de position d’Ousmane Gaoual Diallo pourrait avoir des répercussions significatives sur les dynamiques politiques en Guinée à l’approche des élections. En soutenant Mamadi Doumbouya, il redéfinit les alliances et pourrait potentiellement influencer le paysage politique du pays dans les mois à venir.
Par Racine Dieng