On en a connaissance. Faya Millimouno s’est souvent imposé comme une voix discordante, un opposant qui n’hésite pas à critiquer le gouvernement. Cependant, à l’heure où le président de la République, le général Mamadi Doumbouya, s’efforce de bâtir un avenir meilleur pour la Guinée, la question se pose : est-ce que Millimouno a perdu de vue la réalité des efforts déployés ?
Les récentes déclarations concernant les prétendues contradictions entre le discours du président et les propos du porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, appellent à une réflexion plus nuancée.
Le général Doumbouya, ayant accédé au pouvoir dans un contexte de crise, a démontré un engagement remarquable envers la restauration de l’ordre et la promotion de la démocratie en Guinée. Plutôt que de s’en tenir à une vision pessimiste, il a œuvré pour établir un dialogue avec la population et garantir la tenue d’élections transparentes.
Lors de sa conférence de presse dédiée à la présentation des vœux aux médias nationaux et internationaux, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a été contredit par l’opposant Faya Millimouno, qui a insinué un flou autour du calendrier électoral. Toutefois, cette assertion est infondée. Ousmane Gaoual Diallo a réaffirmé que l’établissement d’un cadre démocratique solide nécessite du temps, un dialogue constructif et une approche pragmatique.
Dans un pays marqué par des décennies d’instabilité, la clarté des engagements politiques est primordiale. Cela dit, il convient de noter que les déclarations officielles du général Doumbouya et de son porte-parole, bien qu’elles puissent parfois sembler ambiguës, s’inscrivent dans une réalité complexe.
La communication politique est un exercice délicat, et toute tentative d’harmoniser les discours peut faire face à des défis. Ousmane Gaoual Diallo, tout en garantissant que les élections se tiendront en temps voulu, souligne également la nécessité de préparer le terrain pour un processus électoral réussi et inclusif.
Au lieu de considérer les propos de Millimouno comme une critique légitime, il serait pertinent de se demander s’ils ne trahissent pas une incapacité à appréhender les défis auxquels le régime est confronté. Les promesses du gouvernement, loin d’être vides, traduisent en réalité des engagements concrets pour l’avenir du pays. Les Guinéens aspirent à une démocratie fonctionnelle, et le régime actuel s’efforce de répondre à cette ambition, malgré les obstacles rencontrés.
La question de savoir si Millimouno s’est mué en un critique stérile semble davantage relever de son incapacité à s’adapter à une réalité en mutation que d’une véritable incohérence de la part du gouvernement. Alors que le président Doumbouya et son équipe travaillent activement à la construction d’une nouvelle Guinée, il est temps pour l’opposition de s’engager dans le dialogue plutôt que de se limiter à des critiques non constructives.
Ainsi, loin d’être un critique futile, Faya Millimouno pourrait être perçu comme un observateur dont l’évolution nécessite une ouverture au changement et une volonté de contribuer à l’élan de réformes initié par le président Doumbouya.
L’avenir de la Guinée dépendra de la capacité des dirigeants à maintenir le cap vers un développement démocratique, mais cela nécessite également une opposition constructive, moins préoccupée par la polémique et plus encline à soutenir les efforts d’un gouvernement œuvrant pour le bien de tous.
Les déclarations du porte-parole Ousmane Gaoual Diallo ne laissent guère place au flou concernant le processus en cours, mais se distinguent plutôt par une clarté sans égale.
Par Alpha Abdoulaye Diallo