Dans un environnement électoral présidentiel où les grands partis historiques, à savoir : l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, le RPG d’Alpha Condé et l’UFR de Sidya Touré sont absents de la compétition, ces huit candidats auraient pu saisir l’opportunité de prouver qu’ils ne sont pas de simples figurants.
Cependant, leur capacité à peser lourd dans les urnes face à la machine de la transition est considérablement émiettée par leur stratégie du « chacun pour soi ». En choisissant de partir en rangs dispersés, ils ont fragmenté leurs forces et les voix d’un électorat qu’ils convoitent pourtant avec la même ardeur. Analyse.