Dans son arrêt, la haute juridiction a invalidé les décrets d’attribution des domaines que les deux anciens premiers ministres revendiquent, les déclarant en violation des lois en vigueur.
Il est important de rappeler qu’en date du 15 février 2022, les deux leaders politiques avaient été sommés de quitter leurs résidences à Conakry, ce qu’ils ont fait, se retrouvant depuis à l’étranger. Ce jugement de la Cour suprême marque la conclusion d’une saga judiciaire complexe, avec des implications significatives sur les relations entre l’État et les leaders de l’opposition, qui se trouvent tous en exil.
Cette décision pose également des questions cruciales sur la protection des droits fonciers dans le pays et sur la façon dont l’État traite les revendications des opposants. Désormais, les analystes s’interrogent sur l’impact de cette affaire sur le climat politique, alors que la Guinée traverse une période déjà instable et se prépare à un référendum constitutionnel. Les défis liés à la gouvernance et à l’équité dans le traitement des droits fonciers pourraient exacerber les tensions politiques..