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Amadou Diaby et Cie, la chance de l’impunité.

La Cour de répression des in[1]fractions économiques et financières tarde à s’occuper des dossiers essentiels comme le détournement de l’argent des projets de construction de l’hôpital militaire de Dubréka et de publiphones de la Société des télécommunications guinéennes (Sotelgui).

Le scandaleux projet de l’hôpital militaire à Dubréka est porté sur la place publique en 2010 quand le nom du sieur Amadou Diaby est cité comme celui qui s’est engagé «auprès de l’Intendance militaire de livrer un hôpital moderne avec des équipements de dernière génération à l’armée guinéenne» contre un montant de 50 milliards de francs guinéens payés par le Trésor public «comme avance sur ce marché». L’audit réalisé quelques mois seulement après l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir somme le sieur Diaby à restituer à l’Etat le montant incriminé.

La mise en demeure court toujours. Idem pour le montant de 2,5 millions d’euros intégralement versé à Diaby et à son partenaire Legarda en 2009 par la Sotelgui pour assurer la fourniture et installation de publiphones dans la zone de Kaloum. Et sans que cela ne fasse bouger la Crief, le mis en cause qui ne nie pas les faits se fait le pourri-gâté en RD-Congo pendant que ses présumés complices de Lagarda et consorts se la coulent douce entre Bruxelles, Paris et Conakry par la grâce que leur confère l’impunité voire leur statut d’intouchables du système.

J’ai dit.

Par Alpha Abdoulaye Diallo
(Billet paru dans Le Populaire du lundi 11 juillet) 2022)

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