C’est tout de même surprenant de constater que, malgré l’ampleur et la portée historique du projet Simandou, certains ne retiennent ni la vision, ni la rigueur, ni l’ingénierie mobilisée pour le concrétiser, mais un simple lapsus. Un mot isolé, sorti de son contexte, ne saurait effacer des années de travail collectif, de négociations complexes et de sacrifices portés par des femmes et des hommes dévoués au service de la Guinée.
Or, Simandou n’est pas né du hasard. Il est le fruit d’une volonté présidentielle affirmée, d’une coordination stratégique d’État, et d’un engagement constant pour la souveraineté économique nationale. Parmi ceux qui ont donné vie à cette ambition, le Ministre Djiba Diakité, Directeur de Cabinet de la Présidence de la République, a joué un rôle déterminant, au sein d’une architecture institutionnelle cohérente placée sous l’autorité du Président de la République, Son Excellence le Général des Armées Mamadi Doumbouya. C’est à travers une équipe unie, une chaîne de commandement claire et une vision partagée que la Guinée a pu transformer un rêve en projet et un projet en œuvre.
Un projet à la dimension du continent
Le projet Simandou dépasse le cadre minier. Il incarne une transformation structurelle et une intégration régionale sans précédent. Avec plus de 650 kilomètres de voies ferrées, un port minéralier à Morebaya et la création d’un corridor économique reliant les régions intérieures à la façade atlantique, Simandou redessine la géographie économique de la Guinée et du golfe de Guinée.
Ce chantier continental génèrera des milliers d’emplois, favorisera la formation de compétences locales et ouvrira la voie à une industrialisation souveraine. Il s’impose déjà comme un modèle africain d’aménagement et de maîtrise de la chaîne de valeur, un signal fort adressé aux partenaires internationaux. Simandou, c’est la matérialisation d’un rêve collectif : transformer la ressource brute en richesse nationale maîtrisée.
Un leadership présidentiel fort, une exécution collective et maîtrisée
Sous l’impulsion du Président Mamadi Doumbouya, la Guinée a repris le contrôle de son destin minier. Le Chef de l’État a imposé une approche fondée sur la souveraineté, la transparence et la réciprocité partenariale. Il a su fédérer autour de lui un corps d’experts, d’ingénieurs, de négociateurs et de stratèges pour faire de Simandou un instrument de puissance nationale.
Dans cette dynamique, le Ministre Djiba Diakité a assuré la coordination stratégique du Comité de pilotage, garantissant la cohérence entre les institutions, les entreprises partenaires et les instances de contrôle. Grâce à la méthode présidentielle et à la discipline de l’équipe exécutive, un projet longtemps paralysé par des divergences d’intérêts est devenu une réalité économique et géopolitique.
L’école de la méthode et de la conscience
Djiba Diakité s’est imposé non comme un homme de tribune, mais comme un acteur de la méthode et de la continuité de l’État. Sa discrétion cache une force tranquille, celle d’un cadre public loyal, formé à la rigueur administrative et à la culture du résultat. Sous la haute autorité du Chef de l’État, il a incarné l’efficacité, la discipline et la loyauté institutionnelle, tout en s’appuyant sur des équipes techniques et ministérielles solidaires. Son pilotage stratégique a permis à la Guinée d’imposer un nouveau rapport de force dans la négociation avec les partenaires étrangers, fondé sur le respect mutuel, la transparence contractuelle et la défense des intérêts nationaux.
Le bruit contre le sens
Réduire un moment historique comme le lancement du Transguinéen à un lapsus, c’est confondre le bruit et le sens. La vraie communication, c’est le résultat. Et les résultats sont là : les travaux avancent, les infrastructures prennent forme, et la Guinée change d’échelle.
Les grandes nations se bâtissent sur la mémoire du travail, pas sur le vacarme des réseaux sociaux. L’histoire retiendra les bâtisseurs. Et derrière chaque bâtisseur, il y a une équipe, une administration et une vision d’État. Un lapsus s’oublie. Une stratégie nationale maîtrisée demeure.
Une vision de souveraineté et d’intelligence économique
D’un point de vue d’intelligence économique, Simandou est une démonstration de puissance, de maîtrise et de souveraineté. Il marque la fin de la dépendance stratégique dans l’exploitation du fer guinéen et inaugure une nouvelle ère : celle de la gouvernance souveraine des ressources.
Sous la coordination du Ministre Djiba Diakité et de ses équipes, la gouvernance du projet repose sur trois piliers essentiels. Le premier est la maîtrise nationale, à travers la gestion directe des actifs structurants et le contrôle des flux stratégiques. Le second est la transparence partenariale, fondée sur l’équité contractuelle et la publication des données-clés. Le troisième pilier est le développement local, par la valorisation des territoires, la formation et le renforcement des compétences.
Cette approche s’impose désormais comme un modèle africain de développement souverain, équilibré et durable, un cas d’école de l’intelligence économique appliquée à la politique publique.
Rendre hommage, c’est construire la culture du mérite
Reconnaître le rôle du Ministre Djiba Diakité et de l’ensemble des cadres qui l’entourent, ce n’est pas flatter. C’est rendre justice à la compétence, à la loyauté et au travail d’équipe. C’est affirmer que la Guinée dispose de talents visionnaires capables de traduire les ambitions présidentielles en réalisations concrètes et mesurables.
Les nations progressent lorsqu’elles savent honorer leurs bâtisseurs collectifs. À force de mépriser ceux qui construisent, on finit par applaudir ceux qui détruisent. La Guinée doit continuer sur la voie du mérite, de la rigueur et de la reconnaissance, car c’est dans la stabilité institutionnelle que naît la puissance durable.
Le projet Simandou marque un tournant décisif dans l’histoire économique et politique de la Guinée. Il incarne la réappropriation nationale des ressources, la montée en puissance industrielle et la souveraineté retrouvée face aux grands acteurs de la mondialisation.
Dans cette épopée, le Président Mamadi Doumbouya a posé le cadre, fixé la vision et consolidé la stratégie. Le Ministre Djiba Diakité, entouré de ses collaborateurs, en a assuré la traduction opérationnelle et la cohérence institutionnelle. Ensemble, ils ont démontré qu’une Guinée méthodique, organisée et confiante en ses forces peut transformer un potentiel en puissance. Un lapsus s’oublie. Mais quand les trains du Transguinéen siffleront, ce sera le son d’une souveraineté reconquise. Et dans cet écho résonnera la voix d’un État fort, d’une équipe unie, et d’une nation debout.
Par Alpha Diallo, Expert en Intelligence Économique et Communication Publique