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« Le dépistage et le traitement du VIH-SIDA sont disponibles, accessibles et gratuits » ( Dre Hawa Sidibé)

Malgré un contexte international difficile marqué par la rareté des ressources, le gouvernement guinéen enregistre des avancées significatives dans la lutte contre le VIH/SIDA. Le taux de prévalence a chuté de 1,7 % en 2012 à 1,5 % en 2018 et s’est stabilisé depuis 2018. Sur un total de 126 000 personnes séropositives, plus de 93 000 bénéficient d’un traitement antirétroviral (ARV), entièrement gratuit. Par ailleurs, le nombre de nouvelles infections a diminué, de même que la transmission du virus de la mère à l’enfant.

Dans le cadre de la protection juridique et des droits humains des personnes vivant avec le VIH/SIDA, le président Mamadi Doumbouya a promulgué, le 12 mars 2024, la loi L001 relative à la prévention, la prise en charge et la protection des personnes vivant avec le VIH/SIDA en République de Guinée

La Docteure Hawa Sidibé, cheffe de cabinet au Secrétariat Exécutif (SE) du Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS), souligne que ces résultats sont le fruit d’un travail collectif sous la présidence du Premier ministre, Chef du gouvernement, Amadou Oury Bah, qui dirige également le CNLS. Ce dernier est appuyé par des membres du gouvernement occupant cinq postes de vice-présidents, ainsi que par le Secrétariat Exécutif du CNLS, chargé de la mise en œuvre des décisions avec le soutien des partenaires.

Elle précise que son institution est composée d’un cabinet, de six départements à Conakry et de six bureaux de coordination régionale de lutte contre le SIDA situés à Boké, Kindia, Labé (qui couvre également la région de Mamou), Kankan (qui prend en charge la région de Faranah) et Nzérékoré

Dre Sidibé assure que le gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir l’approvisionnement régulier en ARV, gratuitement mis à la disposition des patients. Elle encourage vivement chacun à se faire dépister, rappelant que le test est disponible, accessible, gratuit et confidentiel. Elle insiste également sur le fait que le traitement est gratuit et souligne qu’après six mois de prise régulière d’ARV, une personne séropositive peut se marier et avoir des enfants sans risque de transmission du virus à son conjoint ou à sa progéniture.

Par Alhassane Barry

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