Il y a parfois des surprises ennuyeuses voire des bisbilles autour d’un périmètre frontalier, par exemple, mais avec nos voisins les relations bi-et multilatérales sont toujours au beau fixe. Cela a débuté sous le leadership du président Sékou Touré dont la politique étrangère a été bâtie sur la promotion des relations de cohabitation pacifiques avec les voisins. Les spécialistes appellent cela le principe de « respect de l’indépendance, de la souveraineté nationale, et de non ingérence dans les affaires internes des autres Etats, dans le cadre du développement d’une coopération de bénéfices mutuels».
Aujourd’hui encore, cet état d’esprit demeure le ferment des échanges de vues que nos chefs d’Etat ont dans des thèmes brûlants de l’actualité sous-régionale comme la sécurisation de nos frontières pour nous protéger des terroristes qui peuplent le nord-Mali et une partie du Burkina Faso et la démocratie.
Oui, il ne doit pas s’estomper. Et je suis de ceux qui croient fermement que les visites des présidents de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embaló, et de la Sierra Leone, Julius Maada Bio à Conakry, sont inspirées par la sagesse, l’esprit de bon voisinage de leurs devanciers, et s’inscrivent toutes dans la dynamique de la construction d’une voie d’un retour apaisé à l’ordre constitutionnel et d’un futur radieux pour la démocratie tel que le souhaitent les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao.
Je me permets donc d’écrire ici que les pyromanes ne pourront plus jamais troubler nos frontières avec nos voisins qui avaient été fermées sous le magistère d’Alpha Condé pour un motif de sécurité. J’ai dit.
Par Alpha Abdoulaye Diallo, in Le Populaire du 30 janvier 2023