Présent à la cérémonie d’installation des conseillers nationaux siégeant en qualité de parlementaire pour la période de transition, Etienne Soropogui a déclaré avoir « accepté de prendre part à cette cérémonie d’installation du CNT, en dépit de sérieuses réserves que nous avons formulées en lien avec la question des quotas ».
Le leader du parti politique NVC (Nos valeurs communes), affirme agir de la sorte, parce qu’il veut «la réussite de cette transition ». « Vous savez que nous sommes assez sous-représentés dans cette institution », fait remarquer M. Soropogui. D’où l’intérêt, dit-il, d’accompagner « les initiatives en cours qui vont dans le but de solliciter l’élargissement du nombre des conseillers ».
Aussi, ajoute le leader politique qui revient d’une tournée en Europe, « il est aussi important de noter que nous sommes dans un contexte de rupture de légitimité. C’est-à-dire que personne ne peut aujourd’hui dire qu’il a reçu un mandat du peuple pour imposer sa volonté aux autres. Dans une telle configuration, seule le dialogue et la concertation autour des questions d’intérêts vitaux peuvent nous permettre de construire une transition apaisée ».
Le président du parti Nos Valeurs Communes demande « que soit mis en place un cadre formel de dialogue et de concertation afin que le consensus obtenu au terme des discussions puisse être traduit en loi par le CNT ».
Par Ahmed Tidiane Diallo
