Trois figures, trois preuves qui démontrent que les cadres guinéens souffrent plus d’un problème chronique de morale et d’éthique que de compétence dans le sens académique du terme.
Tous ces trois personnages sont en effet, agrégés de droit, tous les trois ont occupé les plus hautes fonctions dans leur pays. Tous les trois se sont illustrés dans l’exercice de leurs fonctions respectives comme les plus grands manipulateurs du droit pour des fins machiavéliques au détriment de leur pays.
Si on remonte un peu à l’histoire, on verra que ce que nous vivons aujourd’hui est la conséquence d’une chaîne de manquements jamais sanctionnés. Ces manquements sont l’œuvre des personnalités académiquement au-dessus du lot, mais hélas, manquant notoirement de morale et d’éthique.
Notre souhait est que les nouveaux promus qui viennent de prendre la tête des plus hautes fonctions du pays, brisent en fin cette chaîne en ajoutant à leurs compétences avérées, une dose de morale et d’éthique. Faute de quoi, les mêmes causes finiront par produire les mêmes effets pour de nouveaux, désenchanter les guinéens.
Par Sow Boubacar ,
Coordinateur FNDC-Suisse