Depuis la France où il s’est réfugié, le célèbre avocat guinéen Fodé Abass Bangoura (au centre sur la photo), ne baisse pas les bras. Il poursuit ce qu’appelle le coordinateur du Fndc (Front national pour la défense de la constitution) en Suisse, Boubacar Sow, le «noble combat citoyen contre l’injustice, la dictature, la médiocrité et le mensonge » du clan Alpha Condé installé au pouvoir en décembre 2010 à l’issu d’un scrutin présidentiel entaché de violence, de répression meurtrière sans précédent dans l’histoire de la Guinée.
L’avocat ne fait pas que dénoncer la prise en otage du pays par des spécialistes du gangstérisme électoral, pendant cette période. A Paris et ailleurs, il participe à plusieurs actions de soutien aux victimes des exactions du régime au nombre desquelles les tueries de manifestants politiques dans les zones acquises à l’opposition et les massacres de Zogota, Womé, Galapaye, fait remarquer le représentant Europe de l’hebdomadaire Le Populaire, Ahmed Tidiane Diallo.
«Il se distingue par son engagement. La preuve, témoigne le journaliste guinéo-français, il est très actif au sein du CTG (Collectif pour la transition en Guinée), organisation politique créée par la diaspora guinéenne en France et ayant pour porte-parole le très influent Sorel Keïta».
Pour remporter la lutte et faire aboutir les dossiers concernant les détenus politiques, dont le seul crime a été d’exercer leur droit constitutionnel, l’avocat fait appel à une plus grande solidarité des Guinéens et amis de la Guinée. Me Fodé Abass Bangoura estime qu’il s’agit-là de « l’une des missions principales de notre génération » et inscrit cette mission comme un « devoir pour nous» tous.
Par Le Populaire
