Lors d’un récent conseil des ministres, le président Alpha Condé a instruit le Garde des sceaux, Mory Doumbouya à organiser les états généraux de la justice.
Avocat à la cour et président de la Coalition guinéenne pour la Cour pénale internationale, Me Hamidou Barry a salué : «cette initiative du gouvernement dans la mesure où elle va permettre aux hommes de droit et activistes de défense des droits humains d’apporter des rectificatifs aux problèmes qui assaillent notre juridiction guinéenne».
« Sans une justice équitable dans un pays, on ne parlera pas d’une démocratie enviée de tous », a souligné l’avocat qui argue que « lorsqu’une justice est également équitable, les justiciables se sentent forts et protégés à la fois».
Sur la même lancée, le défenseur des droits de l’homme a aussi mentionné que « quand la justice marche, tous les autres secteurs de la vie nationale marchent. Il est donc important que tout soit mis en œuvre pour que le fonctionnement de la machine judiciaire soit le plus efficient possible ».
Cette machine-là, insiste-t-il, « il faut l’examiner » pour « diagnostiquer les maux dont elle souffre, détecter ce qui marche et ce qui ne marche pas afin d’y apporter des remèdes » dans l’intérêt de tous.
Par Léon kolié