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Le Niger accueille le Sommet sur l’industrialisation et la diversification économique du 20 au 25 novembre 2022

Dans le cadre des activités  commémoratives annuelles  de la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique du 20 au 25 Novembre 2022, l’Union Africaine à travers son département de l’Industrie  et de l’Economie organise en partenariat avec le Ministère de l’Industrie du Niger le Sommet  sur l’industrialisation  et la diversification économique. Le thème de l’événement est intitulé: «Industrialiser l’Afrique : un engagement renouvelé pour une industrialisation et une diversification économique inclusives et durables»

Cette  Semaine de l’industrialisation de l’Afrique qu’on célèbre chaque année donne l’occasion aux principales parties prenantes de réfléchir sur l’industrialisation de l’Afrique, tout en examinant la manière dont le continent peut changer son statu quo actuel.  Il sera l’occasion aussi de célébrer la Journée de l’industrialisation de l’Afrique  le 20 Novembre  à travers des événements, ce qui marque une rupture avec la tradition d’une journée, offrant ainsi davantage de temps pour réfléchir et accélérer les actions en faveur de la transformation structurelle de l’Afrique, en tant qu’instrument pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2063 et les Objectifs de développement durable (ODD) 2030.

Selon le département de l’industrie et de l’Economie de l’Union Africaine la tenue de ce Sommet de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique vise à mettre en lumière la détermination et le renouvellement de l’engagement de l’Afrique en faveur de l’industrialisation comme l’un des piliers stratégiques de la réalisation des objectifs de croissance économique et de développement du continent, tels qu’énoncés dans l’Agenda 2063 et l’Agenda 2030.

Le développement industriel  dans les pays africains est une condition indispensable d’une croissance soutenue et inclusive. Il  accroît la productivité en introduisant de nouveaux équipements et de nouvelles technologies, qui  vont  améliorer ainsi l’efficacité de la main-d’œuvre et créer de nouveaux emplois. L’articulation entre l’industrialisation et les économies nationales, aiderait les pays africains à atteindre des taux de croissance élevés, à diversifier leurs économies et à réduire leur vulnérabilité aux chocs extérieurs. Cela contribuerait substantiellement à l’éradication de la pauvreté par la création d’emplois au niveau des jeunes ..

Compte tenu des interdépendances clés et stratégiques entre l’industrialisation et l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), ce Sommet a pour objectif de mobiliser l’élan politique souhaité, les ressources, les partenariats et les alliances en faveur de l’industrialisation de l’Afrique

L’objectif de cette démarche est de ressortir la volonté du continent de piloter une transformation structurelle, fondée sur l’exploitation des ressources naturelles riches et variées de l’Afrique, tout en tirant parti des progrès technologiques actuels, des tendances géopolitiques aux niveaux continental et mondial et de l’émergence de services commercialisables.

C’est aussi d’amener les décideurs africaine de l’industrie d’avoir un nouveau cadre de politique continentale sur l’industrialisation de l’Afrique, visant à susciter la détermination et l’engagement du continent en faveur d’un ensemble ambitieux de mesures en matière de politique et d’investissement pour accélérer la dynamique d’industrialisation du continent.

Ils doivent aussi penser au renforcement et au  développement de chaînes de valeur industrielles régionales afin d’articuler clairement la quête de l’Afrique en matière d’industrialisation, de création d’emplois et d’opportunités d’entreprenariat pour les MPME, les jeunes et les femmes dans le contexte des tendances socio-économiques actuelles et émergentes aux niveaux continental et mondial.

Apporter un soutien politique de haut niveau afin de piloter un programme d’industrialisation de l’Afrique à l’échelle mondiale grâce à des alliances public-privé aux niveaux national, régional et continental, à des liens politiques mondiaux harmonisés et au financement des investissements.

L’articulation entre l’industrialisation et les économies nationales, aiderait les pays africains à atteindre des taux de croissance élevés, à diversifier leurs économies et à réduire leur vulnérabilité aux chocs extérieurs. Cela contribuerait substantiellement à l’éradication de la pauvreté par la création d’emplois et de richesse.

C’est pourquoi les gouvernements doivent s’impliquer impérativement dans les politiques industrielles afin de créer des emplois et favoriser la mise en place des marchés d’emploi mais les marchés n’existent pas dans un vide, ils doivent être structurés et meublés.

L’industrie ne se résume donc pas à l’industrie manufacturière. Le développement d’un secteur manufacturier présente des avantages, car c’est un bon moyen de passer d’une économie agricole à une économie plus prospère, mais il faut savoir que le nombre total d’emplois dans ce secteur diminue à l’échelle mondiale. Cette diminution est le résultat du succès même du secteur manufacturier. La productivité augmente plus rapidement que la production, si bien que tous les pays ne peuvent pas créer des emplois dans ce secteur.

Les politiques industrielles traditionnelles doivent être repensées au profit de solutions adaptées, innovantes et polymorphes en phase avec la réalité du continent. Face à ce nouveau défi, plusieurs leviers peuvent être actionnés tel que la capitalisation des ressources naturelles héritées pour créer de nouvelles activités ,   aller vers les  partenariats stratégiques afin de favoriser le partage de chaîne de valeur et pensé au transfert de technologie pour une meilleure modernisation , Miser sur des partenariats stratégiques afin de favoriser le partage de valeur et le transfert de la technologie.

Ce Sommet sur l’industrialisation et la diversification économique de l’Afrique compte réunir un grand nombre de participants dont entre autre : la Commission de l’Union africaine et les organes , les  Chefs d’État et de gouvernement ; les ministres africains responsables de l’industrie, du commerce, des mines et de l’investissement et d’autres ministères concernés ; Chefs d’institutions internationales de développement, y compris les agences des Nations Unies ; Directeurs Généraux des Communautés Économiques Régionales ; Institutions régionales et internationales de financement du développement ; des représentants du secteur privé, de la société civile, des jeunes, des femmes et des autres acteurs impliqués dans l’industrialisation du continent et les médias

Par Kadiatou Thierno Diallo

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