Excédé par les exactions dont souffrent magistrats, avocats, agents pénitentiaires, et journalistes sous le magistère Alphonse Charles Wright, Sékou Koundouno du FNDC exprime sa solidarité avec le magistrat Mohamed Diawara.
Activiste de la société civile guinéenne, en exil, Sékou Koundouno est le leader du mouvement de la société civile dénommé Balai Citoyen. Il est le responsable en charge des stratégies et planification du Fndc (Front national pour la défense de la constitution).
Dans sa dernière déclaration, il Sékou Koundouno tire sur le ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright.
Il souligne que «jamais dans l’histoire de la République de Guinée, un ministre de la Justice n’a été la risée du peuple. (…) Jamais dans la vie de l’hu-manité, un garde des sceaux nanti de plusieurs actes illégaux, n’a fait l’objet de mépris par la famille judiciaire toute entière».
Sékou Koundouno écrit qu’ «une transition comme la nôtre est la seule chance d’un tel ministre des droits de l’homme qui passe son temps à violer les lois de la République au vu et au su des autorités qui sont inconscientes de la gravité des dégâts».
L’activiste de la société civile actuellement en exil ajoute : «Hormis les commentaires des professionnels de la justice et des acteurs des droits de l’homme, ses accrochages récurrents avec l’Association des Magistrats de Guinée, le Barreau de Guinée, les agents pénitentiaires, la presse guinéenne etc., démontrent davantage ses limites en matière juridique, judiciaire et administrative.»
Koundouno poursuit en écrivant ceci : « A ce jour, vu la flagrance de ses actes, hormis le soutien de ses proches qui profitent du dysfonctionnement du pouvoir judiciaire, son espoir pour échapper aux poursuites judiciaires est l’actuel Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) lequel lui est sûrement inféodé. L’exemple pratique est le silence coupable de ce Conseil face à la situation actuelle de M. Mohamed Diawara, le Président de l’Association des Magistrats de Guinée(AMG). Nonobstant la décision du CSM en sa faveur depuis décembre 2022, ce respectueux et dynamique magistrat guinéen (toujours sollicité à l’International), est à date sans fonction judiciaire en République de Guinée. Quelle humiliation ! Quel mépris ! Quelle irresponsabilité ! Au vu et au su de l’institution souveraine censée garantir la carrière des Magistrats.» A ce niveau, Koundouno enseigne que «n’eût été l’Association des Magistrats de Guinée, qui reste l’unique espoir de notre justice, c’en était vraiment fini, de cette Justice car, tout porte à croire que M. Alphonse Charles Wright instrumentalise le Conseil Supérieur de la Magistrature pour intimider les Magistrats qui ne supportent pas les violations du statut qui régit la profession des magistrats.»
À titre de preuve, il rappelle «le cas du Procureur de Labé M. Abdoulaye Israël Kpogomou, un autre brillant magistrat qui fait face au CSM suite à sa suspension arbitraire, son remplacement injustifié et la saisine fantaisiste du Conseil supérieur de la Magistrature».
Par Gordio Kane