Excédé par les exactions dont souffrent magistrats, avocats, agents pénitentiaires, et journalistes sous le magistère Alphonse Charles Wright, Sékou Koundouno du FNDC exprime sa solidarité avec le magistrat Mohamed Diawara.
Activiste de la société civile guinéenne, en exil, Sékou Koundouno est le leader du mouvement de la société civile dénommé Balai Citoyen. Il est le responsable en charge des stratégies et planification du Fndc (Front national pour la défense de la constitution).
Dans sa dernière déclaration, il Sékou Koundouno tire sur le ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright.
Il souligne que «jamais dans l’histoire de la République de Guinée, un ministre de la Justice n’a été la risée du peuple. (…) Jamais dans la vie de l’hu-manité, un garde des sceaux nanti de plusieurs actes illégaux, n’a fait l’objet de mépris par la famille judiciaire toute entière».
Sékou Koundouno écrit qu’ «une transition comme la nôtre est la seule chance d’un tel ministre des droits de l’homme qui passe son temps à violer les lois de la République au vu et au su des autorités qui sont inconscientes de la gravité des dégâts».
L’activiste de la société civile actuellement en exil ajoute : «Hormis les commentaires des professionnels de la justice et des acteurs des droits de l’homme, ses accrochages récurrents avec l’Association des Magistrats de Guinée, le Barreau de Guinée, les agents pénitentiaires, la presse guinéenne etc., démontrent davantage ses limites en matière juridique, judiciaire et administrative.»

À titre de preuve, il rappelle «le cas du Procureur de Labé M. Abdoulaye Israël Kpogomou, un autre brillant magistrat qui fait face au CSM suite à sa suspension arbitraire, son remplacement injustifié et la saisine fantaisiste du Conseil supérieur de la Magistrature».
Par Gordio Kane