Le ministère public a requis une peine de cinq ans d’emprisonnement ferme à l’encontre du prévenu, tandis que le collectif de la défense, menée par l’avocat Me Galissa Hady Diallo, a sollicité sa relaxe pure et simple.
Avant que l’affaire ne soit mise en délibéré, Aliou Bah a été invité à livrer ses dernières déclarations. À la barre, le leader politique a réaffirmé son innocence, déclarant : « Je ne pourrai être plus objectif que les arguments développés par ma défense ». Il a affirmé n’avoir « commis aucune infraction, ni aucun délit », tout en rappelant qu’il est détenu depuis quatre mois.
Malgré son incarcération, il a déclaré avoir « la conscience libre », dénonçant une « persécution politique déguisée en procédure judiciaire » visant à le discréditer. S’adressant à la juge, il a exprimé sa conviction d’être rétabli dans ses droits, ajoutant : « Ma place n’est pas en prison ».
Aliou Bah a conclu son intervention en exprimant son souhait de retrouver ses proches : « Je veux retrouver ma famille, mes enfants, mes amis, ma famille politique, pour continuer de servir mon pays ».
Par Gordio Kane
