Cet événement d’envergure ambitionnait de sonder et d’éclairer l’impact de la culture et du tourisme dans la dynamique de développement socioéconomique de la Guinée.
L’ancienne Miss Union Africaine 2018 a livré une intervention vibrante, appelant à une relecture stratégique de la culture : « La culture n’est pas qu’une affaire d’expression ou d’identité », a-t-elle rappelé avec conviction, avant d’affirmer que « c’est aussi un levier d’influence, un pilier du soft power, une vision économique à part entière. »
Pour étayer sa vision, Malika Diallo s’est appuyée sur une sagesse populaire selon laquelle « un seul doigt ne peut laver le visage ; il faut toute la main pour bâtir un projet, tendre des ponts, tisser des liens et ériger des passerelles. »
C’est dans cet esprit d’union et de synergie, a-t-elle souligné, que la coopération franco-guinéenne pourrait s’élever en modèle d’excellence. Elle a, en outre, plaidé pour une pensée renouvelée du tourisme, envisagé non plus comme simple vitrine, mais comme levier stratégique du développement territorial, catalyseur de la diplomatie économique et puissant outil de valorisation du patrimoine.
Le Forum a rassemblé plusieurs figures éminentes, parmi lesquelles, Son excellence Senkoun Sylla, Ambassadeur de Guinée à Paris, Moussa Moïse Sylla, ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, et Kadé Camara, directrice générale de l’Office national du tourisme de Guinée, Kankou Fofana, fondatrice de droit accessible, Fatouma Kouyaté des Lettres Vagabondes, venus témoigner de leur engagement en faveur d’une diplomatie culturelle audacieuse et porteuse d’avenir.
Par Tidiane Diallo


