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Le WARDIP-Guinée met en place des COGEP : tout sur la formation sur le mécanisme de gestion des plaintes dans 5 communes de Conakry

Dans le but d’amplifier sa transition numérique amorcée depuis 2010, le Gouvernement guinéen avec l’appui de la Banque Mondiale a bénéficié du Projet de Transformation Numérique pour l’Afrique / Programme Régional d’Intégration Numérique de l’Afrique de l’Ouest (DTfA/ WARDIP) dans le but d’entamer la transition numérique amorcée par la Guinée depuis 2010. Cette transition vise à développer davantage un accès au haut débit, les services financiers numériques et les services en ligne pour le bien-être des populations bénéficiaires du programme.

Ainsi, du 4 au 8 novembre 2024, l’Unité de Gestion du Projet a sillonné 5 grandes communes de Conakry pour la formation et la mise en place des COGEP (Comité de gestion des plaintes) dans le cadre du projet WARDIP-Guinée. Étaient concernés par cette série d’activités, les autorités administratives et communales, les Directeurs des Microréalisations et de l’environnement des communes, les membres des organisations des jeunes, des femmes, de la Société civile, des Organisations non gouvernementales et les chefs des quartiers.

Les formateurs ont fait savoir que pendant l’exécution des travaux du projet des risques et impacts négatifs peuvent survenir au cours de la construction de la station d’atterrissage, du câble sous-marins, des centres d’apprentissage récréatifs, etc. Les communautés riveraines à la fois bénéficiaires et probables victimes de ces risques et impacts négatifs pourraient porter des plaintes liées justement aux travaux comme la destruction des biens, la pollution des eaux, des sols et de l’air, voire même des Violences basées sur le genre, les exploitations et abus sexuels ou le harcèlement sexuel (VBG/EAS/HS), etc.

Afin d’apporter des réponses à ces plaintes, le projet a mis en place un mécanisme de gestion des plaintes dont l’objectif est d’apporter des réponses idoines à ces plaintes et rendre ainsi le projet viable et durable.

D’où ces ateliers de formation dont l’objectif principal est de mettre en place et de renforcer les capacités des participants qui pourraient être membres des comités de gestion des plaintes dans leurs localités respectives et zones d’intervention de WARDIP-Guinée.

A Matam, le 4 novembre, le Président de la délégation spéciale de la Commune a personnellement lancé l’atelier de formation. « Nous sommes très honorés que l’équipe du projet WARDIP-Guinée démarre cette importante activité par notre commune.  Je remercie la forte mobilisation des chefs des quartiers, les organisations des associations des femmes, des jeunes, etc. et invite les participants à tout mettre en œuvre pour faire de la journée de formation combien de fois importante une réussite totale », exit M. le Président de la délégation.

Le 5 novembre, l’équipe du Projet était dans les locaux de la commune de Dixinn. Présidé par le Conseiller communal, les 38 participants ont répondu présents à l’atelier. Pendant la journée les thématiques présentées ont fait objet de débats, de discussions et de contributions pour la bonne compréhension du Mécanisme de gestion des plaintes. A l’issue de la rencontre les critères et conditionnalités pour être membre du comité ont été rappelés par l’ensemble des participants.

A Matoto dans la journée du 6 novembres, les parties prenantes du projet WARDIP-Guinée ont bénéficié de la formation et de la mise en place du comité de gestion des plaintes. Le vice maire qui a présidé l’atelier n’a pas manqué d’inviter les participants à accorder plus d’attention à la formation.

Au cours de la journée les documents supports du bon fonctionnement des comités ont été présentés et expliqués dans les détails pour la bonne compréhension de tous et de toutes.

Le jeudi 7 novembre, la commune de Kaloum a reçu l’équipe. Avec la coordination du Directeur communal de l’environnement et du développement durable de la commune, l’atelier a été présidé par un conseiller communal au nom du Président de la délégation.

C’est par la Commune de Ratoma qu’a pris fin le 8 novembre 2024, la série de formation sur le Mécanisme de financement des plaintes du premier groupe des communes de Conakry.

Les ateliers ont permis aux participants des différentes communes de comprendre les concepts clés liés au Mécanisme de gestion des plaintes et aux rôles des membres des Comités de Gestion des plaintes (COGEP), de comprendre les étapes du processus de gestion des plaintes ; de savoir comment traiter les plaintes de manière efficace et confidentielle, de mettre en place des mesures de suivi et d’évaluation pour améliorer continuellement le mécanisme.

Enfin, chaque commune disposera d’un Comité de gestion des plaintes composé de 7 membres dont 1 sage, 1 représentant du conseil communal, 1 représentant des jeunes, 1 représentante des femmes, 1 représentant de la société civile de préférence une femme, 1 représentant de la direction des microréalisations et 1 représentant de la direction de l’environnement.

Il est prévu dans les jours à venir le renforcement des capacités des Comités de Gestion des Plaintes (CGP) des Communes Matam, Dixinn, Matoto, Kaloum et Ratoma avant la mise en place des comités dans les autres communes de Conakry.

198 responsables communaux à différents niveaux ont été mobilisés au cours de la semaine dans cinq communes de Conakry pour bénéficier de la formation sur le mécanisme de gestion de plaintes animée par les responsables des sauvegardes sociales, environnementales et de Communication du projet WARDIP-Guinée. 

Par Racine Dieng

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