Droit de réponse à l’article : « Révocation d’Ehadj Saidou : une bévue de plus du président de l’UFDG »
Lorsque nous avons qualifié Lamarana Petty Diallo de « porte-flingue » du ministre « boxeur maléfique » en charge des Transports, et dénoncé ses méthodes de dénonciations dignes d’un pervers narcissique, certains nous ont trouvés excessifs. Ils invoquaient son parcours académique, son âge ainsi que son engagement antérieur au sein de l’UFDG pour tempérer notre critique.
Pourtant, sa dernière sortie médiatique vient confirmer, s’il en était encore besoin, la justesse de ces qualificatifs.
Dans un article dénué de toute décence, intitulé « Une bévue de plus du président de l’UFDG », il s’en prend violemment à une liste de personnalités du parti, qui n’ont pourtant rien demandé. Les clouer ainsi au pilori, alors qu’elles ne sont nullement à l’origine de la décision politique qu’il conteste, relève non seulement d’un contresens politique, mais aussi d’un mépris flagrant des règles élémentaires de la morale et de la décence.
Par la décision n°035/UFDG/CAB/2025 en date du 21 mai 2025, le président Cellou Dalein Diallo a procédé au remplacement de Elhadj Mamadou Saïdou Diallo, qui assurait jusque-là l’intérim, comme l’a précisé dans un communiqué de clarification M. Konaté Souleymane Souza, coordinateur de la cellule de communication.
Cette décision relève pleinement des prérogatives discrétionnaires du président de l’UFDG, lequel, en vertu de son autorité statutaire, dispose d’une marge d’appréciation souveraine pour orienter les choix organisationnels et stratégiques du parti, sans obligation de justification formelle, dès lors qu’il agit dans ce qu’il considère être l’intérêt supérieur de l’UFDG. Une position que rappelle avec justesse M. Diallo Abdoul Karim dans son article « Révocation d’Elhadj Saïdou Diallo : ce que Lamarana Petty Diallo ne dit pas », en soulignant que : “Le respect des textes commence par une lecture complète”.
Contester cette décision est une chose ; exhiber publiquement les noms de personnalités, y compris des détails sur leur vie privée ou leur localisation actuelle, en est une autre. C’est une dérive grave, une indécence qui ne dit pas son nom.
Lamarana Petty Diallo semble désormais incapable de se fixer la moindre limite lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts de la petite PME familiale politique qu’est le CERAG devenu une véritable agence de communication politique.
Le CERAG, sous sa plume, prend des allures de cellule de crise permanente, prête à dégainer des noms, des insinuations, voire des détails personnels, pourvu que cela serve la ligne de la petite PME politique ou plutôt, la ligne du chef. Et Lamarana Petty Diallo, dans ce rôle, ne recule devant rien : ni l’indécence, ni l’approximation, ni même la mise en danger symbolique de ceux qu’il désigne à la vindicte.
Ce zèle, qui frôle parfois l’obsession, donne au CERAG l’allure d’un petit appareil politique plus soucieux de fidélité que de vérité, plus prompt à la dénonciation qu’à la réflexion. Une PME politique, oui, mais avec un service contentieux très actif.
Par le Secrétariat à la communication UFDG France