Avant même l’adoption du projet de nouvelle constitution et la planification des élections marquant la fin de la transition, le principal opposant, Cellou Dalein Diallo, a subi un revers décisif en échouant à s’inscrire, le 25 juin 2025, au centre de recensement de Treichville, ainsi qu’à l’Ambassade de Guinée en Côte d’Ivoire, où il vit en exil.
Comme l’affirmait avec sagacité feu Siradiou Diallo, il n’existe pas de « jamais » en politique. Cependant, face à cet imbroglio complexe, quelles options s’offrent à CDD? Si le principal organisateur des élections, détenteur du décret salvateur, nourrit l’ambition de se revêtir de l’écharpe présidentielle, que reste-t-il pour l’ancien Premier ministre habitué à se placer dans les starting-blocks ? Devrait-il introduire une plainte devant la justice, ou se contenter de croiser les bras en attendant une intervention providentielle ?
Cellou Dalein Diallo se retrouve dans une impasse politique à Abidjan, où il vit en exil. Chaque jour qui s’écoule sans qu’il puisse s’enrôler assombrit davantage ses perspectives et renforce l’impression d’une exclusion soigneusement orchestrée.
À moins d’un retournement inattendu dans le paysage politique, son rêve de conquérir le pouvoir suprême, qu’il nourrit depuis 2007, semble s’évanouir. Doit-il persister dans la lutte pour ses droits civiques ou se résigner à abandonner cette quête lancinante ? La décision lui appartient, mais le temps presse.
Ce refus d’enrôlement l’empêche d’obtenir une carte d’électeur, véritable sésame pour participer aux élections. Au vu des faits, peut-on vraiment conclure, sans ambages, qu’il est déjà écarté de la compétition électorale à venir ? Ces questions méritent une réflexion approfondie, car elles touchent aux fondements de la compétition électorale.
Si le projet de constitution est adopté avec la clause actuelle, il est légitime de se demander si Dalein Diallo aura même l’opportunité de participer à cette compétition. La réponse doit s’ancrer dans des bases juridiques solides, notamment celles énoncées dans l’Article 45 de l’avant-projet de Constitution.
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