La réparation est individualisée : de Mamadou Mouctar Chérif Diallo (236 millions GNF) à Bangaly Touré (247 millions GNF), en passant par Aboubacar Kanté, Moussa Konaté, Mohamed Camara et Sékouba Kouyaté, chacun voit reconnaître son préjudice moral, professionnel et financier.
Au-delà de l’indemnisation, Diamond Cement Guinée voit ses demandes rejetées, y compris celle reconventionnelle, un revers de procédure significatif. Le tribunal ordonne également la délivrance immédiate de certificats de travail aux plaignants, ainsi que l’exécution provisoire du jugement, sans caution, malgré un éventuel appel. Une astreinte de 7 millions de francs guinéens par jour de retard accentue la pression judiciaire sur la société.
Ce jugement marque un précédent dans la défense des droits des travailleurs en Guinée. Il rappelle aux employeurs que le respect du Code du travail n’est pas une option, mais une obligation.
Par Racine Dieng